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l u n a . n e r a
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Doux souvenirs d'avant la séparation et la douleur [An 895]
Azura Layndos
☾ ton métier : Guérisseuse, Sage-femme, herboriste ☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil ☾ mes messages : 1769 ☾ date d'inscription : 07/05/2020 ☾ âge : 25 ☾ localisation : Yggdrasil ☾ avatar : Poppy Drayton
répondu : Mer 16 Sep - 9:20
novembre 896
Aerion n’était pas revenu depuis si longtemps… Un an presque sans aucune nouvelle. Il ne venait pas beaucoup bien sûr, mais d’habitude j’avais quelques nouvelles… Là plus rien… Au vu de ce monde, peut-être que… J’avalais ma salive avec un petit reniflement avant de quitter ma chambre, me faufiler dans la cuisine, laisser un mot à mes parents pour dire que j’allais chez mon meilleur ami. J’attrapais en passant une outre de bière et la cachais sous mon manteau avant de me faufiler dans les rues d’Yggdrasil à pas rapide, je me dirigeais vers une maison que je connaissais très bien. Trop bien. Après tout… Ulter et moi nous étions meilleurs amis depuis des années ! Les deux… intellos ? Du village ? Si on pouvait dire ça. Je glissais une mèche derrière mon oreille avant de frapper à la porte de mon ami, sa mère m’ouvrit. Depuis le nombre d’années qu’on se connaissait elle savait pour qui je venais.
Je la saluais, échangeai quelques banalités avant qu’elle ne m’indique où était Ulter. Dans sa chambre. Elle ne me montra pas le chemin : je le connaissais par cœur après tout. Je frappai, entrai et regardai Ulter avant de poser mon outre de bière et de foncer le prendre dans mes bras en pleurant tout ce que je savais contre lui.
« Il est parti ! Il est parti… »
Il savait que j’avais eu une amourette, je lui en avais un peu parlé sans rentrer dans les détails, mais là… j’avais trop besoin de lui. Je me nichais dans les bras de mon meilleur ami, à lui je pouvais tout lui dire ! Tout lui avouer, lui expliquer. Vu le nombre de conneries qu’on avait fait ensemble entre les bagarres qu’on avait faits jeunes, quand on allait jouer à la rivière… Tout ça. Quand il me faisait un « Bouh » en me cachant les yeux. C’était une proximité et une amitié que je ne voulais pas perdre. Je restais accrochée à mon Ulter en pleurant.
Ulter Hërling
☾ ton métier : Archiviste ☾ tell us : Mémoire d'Yggradsil, gardien des écrits de la ville. Son corps estropié - et sa condition de simple mortel au milieu des Sorcières - ne lui permettent pas d'aider les siens dans les combats. Mais son savoir et ses conseils sont écoutés. Il a donc constitué une proie stratégique pour les Romains, qui l'ont capturé et le gardent comme otage politique - objet d'une certaine pression sur Yggradsil.
☾ pouvoir : Il n'a aucun pouvoir magique ~ ☾ mes messages : 415 ☾ date d'inscription : 17/04/2020 ☾ âge : 26 ☾ localisation : Yggradsil / Rome ☾ avatar : Alex Høgh Andersen ~ "Vikings". Avatar par Schizophrenic
répondu : Jeu 17 Sep - 11:44
Doux souvenirs d'avant la séparation et la douleur@Azura Layndos x Ulter Hërling
Le calme régnait dans la maison Hërling. Ekbert avait emmené ses deux fils aînés engranger le gibier des prochaines semaines après leur journée de chasse. Esclarmonde et ses filles s'occupaient aux travaux de couture au sein de la grande pièce éclairée de chandelles en ce soir d'automne. La cadette accompagnait la danse des aiguilles par un air traditionnel qu'elle fredonnait. Ulter quant à lui venait de terminer sa part de besogne : sur la table de la cuisine, les légumes du lendemain étaient parfaitement découpés. Aussitôt le travail terminé, l'adolescent s'était retiré dans sa chambre pour se replonger dans le formidable cadeau d'anniversaire reçu deux mois auparavant, à l'occasion de ses quinze ans. Son père lui avait ramené des rouleaux d'apprentissage du grec ! Il se passionnait pour la découverte de cette langue et progressait vite. Il disposait aussi, grâce à Ekbert, de quoi commencer à émousser ses armes : les fables d’Ésope. Ce serait un beau début. Le garçon s'était promis qu'un jour, il lirait les grandes tragédies politiques d’Eschyle. Et dans le texte d'origine ! Allongé sur son lit, une épaisse fourrure rabattue sur lui et le visage logé entre ses mains, il ne voyait pas filer le temps en compagnie de l'alphabet hellénique. Dans la soirée, ce fut un appel de sa mère qui le tira de sa lecture : « Ulter ! Azura est là ! »
La nouvelle illumina aussitôt le visage de l'adolescent. Pour rien au monde il ne raterait un moment avec sa comparse de toujours. D'autant que toute l'année dernière durant, il avait pris sur lui de s'éclipser, afin de laisser à Azura tout le temps qu'elle souhaitait avec son petit copain. Un certain Aerion. Le fils Hërling ne le connaissait pas plus que cela et n'avait pas souhaité se montrer intrusif dans les affaires de son amie : c'était son histoire. Histoire de cœur. De celle qui dépeuple le monde autour de soi quand on est uniquement avec la personne chérie... mais qui laisse le monde tout aussi dépeuplé lorsque l'aimé s'éclipse. Ce qui était malheureusement arrivé. Azura avait peu à peu pris le parti de revenir vers lui ; Ulter n'avait rien changé du confident qu'il était... mais sentait souvent l'attente de nouvelles chez la demoiselle. À peine eut-il le temps de refermer le rouleau et d'attraper ses béquilles... que sa meilleure amie poussait déjà la porte de sa chambre. Il l'accueillit de son plus large sourire et de l'éclat de ses yeux trop grands, trop bleus, au milieu d'un visage où s'égrenait un peu d'acné. Mais cette joyeuse mine s'effondra aussitôt qu'Azura s'écroula en pleurs contre lui. Ulter referma les bras autour d'elle, l'étreignant de toute sa tendresse. Son cœur se serra aux paroles qu'elle prononça et il dut ciller pour empêcher quelques larmes de lui venir aussi.
Parti... Le fils Hërling comprit derechef de qui elle parlait. Il devina aussi que cette fois-ci, la jeune fille s'était rendue à l'évidence : elle n'aurait plus jamais de nouvelle de ce garçon aimé. Pourquoi avait-il fait cela ? Pourquoi s'était-il éclipsé sans la recontacter une seule fois ? Et s'il... s'il lui était arrivé malheur ? Bien des dangers survenaient en ces temps difficiles. Autant d'options peu réjouissantes et qui plongèrent Ulter dans le chagrin de sa meilleure amie. Il la berça quelques secondes, murmurant un dépité : « Oh non... Non, Azu... Je suis désolé... » Il finit par ne garder qu'un bras autour de l’adolescente, utilisant l'autre pour traîner ses jambes impotentes un peu plus sur le côté – de sorte à libérer sur son lit la place suffisante à accueillir sa comparse. Puis il ramena la fourrure sur leurs épaules à tous les deux, offrant comme un cocon rien qu'à eux et dans lequel Azura pourrait prendre tout le temps du réconfort et de la confidence. Ulter ne posa pas de question. Le silence offrirait aux larmes le temps de s'apaiser, et à la jeune fille la liberté de dire ou non tout ce qu'elle souhaitait. Seul parlait le sourire chaleureux du garçon. Sourire qui s'agrandit, avec une pointe d'amusement, quand il découvrit la corne de bière qu'Azura avait sans doute amenée planquée sous sa cape, avant de l'abandonner au pied de son lit pour se jeter dans ses bras. Sûrement dérobée à ses parents. Il reconnaissait bien là son inventivité et son habileté ! Et sa mère à lui n'avait sûrement rien vu non plus en accueillant la jeune invitée. « On va banqueter, dit-il avec amusement. J'irai nous chercher d'autres trucs pour accompagner ! » Les Hërling avaient déjà dîné mais tant pis. :copyright:️ DABEILLE
Azura Layndos
☾ ton métier : Guérisseuse, Sage-femme, herboriste ☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil ☾ mes messages : 1769 ☾ date d'inscription : 07/05/2020 ☾ âge : 25 ☾ localisation : Yggdrasil ☾ avatar : Poppy Drayton
répondu : Jeu 17 Sep - 15:15
Il n’y avait rien de plus doux, de plus rassurant, pour moi, que les bras d’un ami sur qui je pourrais toujours compter. Même si j’avais adoré être avec Aerion, le câliner et tout cela, je m’étais bien sentie dans ses bras, apaisée et heureuse, en sécurité, mais c’était toujours trop bref. Avec Ulter, mon Ulter, c’était mon meilleur ami, je pourrais toujours compter sur lui, toujours profiter de lui, m’assurer qu’il allait bien… Je crois que je ne pourrais jamais me passer de mon meilleur ami. Il était toujours là, on avait fait beaucoup de conneries ensemble, ça c’était clair ! On en avait fait et sans doute… qu’on ne pourrait jamais nous enlever ça, cette complicité qu’on avait entre nous. Je m’enfuis contre le torse de mon ami en pleurant alors qu’il me serrait contre lui. Je me sentais protégée, aimée, par lui… Et ça c’était important pour moi. Je n’avais rien à dire, il n’y avait rien à dire après tout, il fallait juste… Accepter. Je le sentis nous entourer de sa fourrure et après un moment à pleurer je finis par me calmer. J’essuyais mes yeux, en un an à attendre des nouvelles… j’avais eu le temps de me faire à cette idée, mais là ce soir j’avais juste besoin de pleurer un bon coup.
Je m’essuyais les joues et un petit sourire vient étirer mes lèvres envoyant Ulter sourire. C’était communicatif entre nous. Mon regard glissa sur l’outre de bière au sol avant de hocher la tête avec toujours ce petit sourire triste sur les lèvres.
« D’accord. Mais hors de question que je te laisse faire tout seul ! Je t’aide. »
Déjà de une : je ne voulais pas le laisser tout seul et de deux, j’étais quand même venue chez lui j’allais lui filer un coup de main. Autrement que derrière la tête quand il disait des bêtises, même si ça n’arrivait pas souvent. Qu’il sorte des blagues de merde en revanche, oui beaucoup plus, le pire étant que je ne lui disais pas de se taire, mais que je riais pour le soutenir. Et même si je n’avais pas toujours compris la blague. Je remis bien la couverture avant de lui tendre ses béquilles avec un faible sourire :
« Tu veux que je t’aide ou tu préfères faire tout seul ? »
Je proposais toujours, le laissant choisir, ou non, s’il voulait que je l’aide. Je me promis pour la millième fois de trouver un moyen pour le soigner un jour. J’eus presque un sourire en pensant à nos parents qui depuis des années se demandaient si oui ou non ils allaient finir par nous marier : autant dire que je ne voyais Ulter que comme mon meilleur ami et rien d’autre.
Ulter Hërling
☾ ton métier : Archiviste ☾ tell us : Mémoire d'Yggradsil, gardien des écrits de la ville. Son corps estropié - et sa condition de simple mortel au milieu des Sorcières - ne lui permettent pas d'aider les siens dans les combats. Mais son savoir et ses conseils sont écoutés. Il a donc constitué une proie stratégique pour les Romains, qui l'ont capturé et le gardent comme otage politique - objet d'une certaine pression sur Yggradsil.
☾ pouvoir : Il n'a aucun pouvoir magique ~ ☾ mes messages : 415 ☾ date d'inscription : 17/04/2020 ☾ âge : 26 ☾ localisation : Yggradsil / Rome ☾ avatar : Alex Høgh Andersen ~ "Vikings". Avatar par Schizophrenic
répondu : Sam 19 Sep - 13:24
Doux souvenirs d'avant la séparation et la douleur@Azura Layndos x Ulter Hërling
Blottis l'un contre l'autre, dans la douceur de la fourrure qui les enveloppait, Ulter laissait à Azura le temps nécessaire à s'épancher. Les larmes coulaient. Il valait mieux parfois qu'elles se déversent pour que l'on puisse mieux repartir. Elle reniflait, essuyait ses grands yeux bruns qu'il était si triste de voir embués – et cueillait par moments le regard de son ami. Le garçon la câlinait. Il murmura : « Ça va aller, Azu... La vie continue. Tu es forte, tu es brillante, alors y a plein d'autres belles choses qui t'attendent. » À commencer par sa succession à la noble fonction de guérisseuse, pour laquelle elle se révélait si douée. Or Ulter était persuadé qu'un jour, sa meilleure amie rencontrerait un autre homme, un qui resterait avec elle et l'aimerait longtemps. Les amourettes comme celle qu'elle venait d'avoir étaient de leur âge, et délicieuses, mais leur fin laissaient un goût amer. Et puis il y aurait encore d'autres embûches. Dans la Fortuna Rota, joies et peines n'avaient de cesse de tourner. Sans compter qu'Yggradsil vivait en l'inquiétant voisinage de Rome. Mais quoi qu'il puisse arriver, Azura avait le caractère à toujours finir par se débrouiller – ce qu'Ulter admirait depuis longtemps. Du tempérament et de l'inventivité, elle n'en manquait pas ! Aussi bien dans ses études, que dans l'animation de leurs nombreuses soirées, sans compter tous les jeux qu'ils s'étaient imaginés ces années durant... et leurs bêtises non moins nombreuses. Les messages codés sous le nez du Sage durant leurs leçons, les recettes de cuisine... expérimentales, les chamailleries qui se finissaient par un plongeon forcé dans la rivière, certains murs du village recouverts de graffitis avec ce qui leur tombait sous la main, et mille autres choses. Rien ne devait venir mettre un terme à cette complicité et l'adolescent espérait bien qu'ils continueraient longtemps de se soutenir – souvent, il la motivait à ses révisions et l'écoutait réciter ses concepts médicaux ; non moins souvent, elle riait par solidarité à ses tentatives de plaisanteries... décalées – pour ne pas dire carrément à côté !
Elle s'apaisa. D'un revers de main elle essuya ses joues rougies. Du bout des doigts, Ulter ramena derrière l'épaule de la demoiselle une mèche de cheveux qui lui était tombée entre les yeux. Geste familier entre eux, tant il leur arrivait de se coiffer l'un-l'autre lorsque, pour les grands événements du village, beaucoup des habitants aimaient s'orner des nombreuses nattes qui faisaient leur style. Le garçon se redressa. Il s'agrippa à l'étagère au-dessus de sa couche, afin de se mettre à genoux et ranger soigneusement les rouleaux de grec sur le rebord de bois. Ainsi auraient-ils tout le lit pour la soirée. De son côté, la jeune fille replia la fourrure au bout du matelas. Ulter attrapa les béquilles qu'Azura lui tendait et sourit de l'entendre accepter la proposition culinaire. « Parfait alors ! » Puis, à sa question, il prit d'abord un faux air emprunté de refus : « Hmm, voyons, Mademoiselle est mon in-vi-tée. » Sitôt après cependant, il s'enjoua en toute franchise : « Mais popoter à deux c'est quand même bien plus drôle ! » Surtout pour mettre le chantier en cuisines et émousser leur créativité dans de nouveaux concepts. Quand il eut trouvé appui sur ses cannes, il clopina jusqu'à la porte qu'il ouvrit à sa comparse. « Galettes, ça te va ? On vient de refaire le plein de ce qu'il faut. » Ils allaient taper dans les réserves de lait, d’œufs, de farine, et ajouter en garniture tout ce qu'il leur viendrait à l'esprit de tenter. Normalement, sa mère et ses sœurs seraient dans l'autre pièce, on ne viendrait pas les embêter. Une fois les provisions faites, le duo les emporterait pour dégustation dans leur quartier-général. Oh, et quand même... Ulter en laisserait quelques-unes en cuisines pour les autres. Avant de quitter la chambre, il guigna malicieusement vers la bière. « Et tu t'es pas fait pincer ! Bon, me reste qu'à essayer d'en faire autant pour les bougies qu'il va nous falloir. » glissa-t-il avec un clin d'œil. Sa mère n'aimait pas qu'il lise trop tard. Il avait beau négocier, la distribution de chandelles d'Esclarmonde restait, pour donner dans l'euphémisme : parcimonieuse. :copyright:️ DABEILLE
Azura Layndos
☾ ton métier : Guérisseuse, Sage-femme, herboriste ☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil ☾ mes messages : 1769 ☾ date d'inscription : 07/05/2020 ☾ âge : 25 ☾ localisation : Yggdrasil ☾ avatar : Poppy Drayton
répondu : Sam 19 Sep - 19:15
Je souris à Ulter en hochant la tête. Oui… Tout irait bien, mais ça faisait quand même mal. Il fallait l’accepter et avancer. Et surtout… que ce n’était pas le dernier de ma vie. Je devais vivre avec. Je souris quand Ulter glissa une mèche derrière mon épaule avec sa douceur. Quand il y avait des fêtes, en dehors de ma mère, il était le seul que je laissais me coiffer parce que j’aimais sa douceur et sa manière de faire. Mon meilleur ami… Je posai mon front contre le sien avec un sourire très doux à son attention, avant de lui souffler avec un peu d’émotion.
« Merci Teter. »
Le temps qu’il se lève et range, je repliais un peu la couverture pour qu’on puisse manger. Je ris à sa remarque avant de lui donner une tape sur son épaule en levant les yeux au ciel. Et puis quoi encore ? Depuis quand je le laissais faire tout, tout seul ! Même chez lui je refusais de le laisser faire sans lui filer un coup de main !
« Et puis quoi encore ! Si je te laissais faire on mangerait toujours si sagement ! »
Il fallait dire que j’avais un goût plus développé pour les potions ou les plantes, odeur comprise, que pour la cuisine. C’était Ulter qui savait mieux cuisiner de nous deux. Et c’était bien pour ça que c’était mon père ou mes frères qui faisaient la cuisine ! Je lui fis une grimace amusée. On faisait de ces mélanges complètement fous !
« On en parle de notre soupe de poissons avec tartine de confiture de myrtille ? »
Je savais pas comment on avait réussi à finir notre préparation : mais on l’avait fait ! Le problème étant qu’on riait tellement qu’on oubliait parfois de surveiller ce qu’on faisait ou alors on improvisait totalement. Je hochais la tête. Va pour des galettes !
« Parfait ! Essaye de pas les coller au plafond cette fois ! »
Je lui tirais la langue avant de regarder l’outre de bière avec un sourire avant de lui faire un petit clin d’œil :
« Je m’en occuperais, je suis discrète ! Faudra juste que tu me dises où elles sont. »
Je me glissai devant lui dans les escaliers, on avait beau faire des tonnes de conneries ensemble, j’en restais pas moins prudente avec son handicap dans certaines situations. Je jetais un œil à Ulter :
« On va repartir sur les questions du genre : C’est quand que vous vous fiancez ? Tu le sais ça, pas vrai ? »
C’était la grande question de ma mère ! Et de la sienne aussi. Visiblement nous ferions un très beau couple.
Ulter Hërling
☾ ton métier : Archiviste ☾ tell us : Mémoire d'Yggradsil, gardien des écrits de la ville. Son corps estropié - et sa condition de simple mortel au milieu des Sorcières - ne lui permettent pas d'aider les siens dans les combats. Mais son savoir et ses conseils sont écoutés. Il a donc constitué une proie stratégique pour les Romains, qui l'ont capturé et le gardent comme otage politique - objet d'une certaine pression sur Yggradsil.
☾ pouvoir : Il n'a aucun pouvoir magique ~ ☾ mes messages : 415 ☾ date d'inscription : 17/04/2020 ☾ âge : 26 ☾ localisation : Yggradsil / Rome ☾ avatar : Alex Høgh Andersen ~ "Vikings". Avatar par Schizophrenic
répondu : Ven 23 Oct - 10:13
Doux souvenirs d'avant la séparation et la douleur@Azura Layndos x Ulter Hërling
Elle le remercia, se lova contre lui et parut plus apaisée. Ulter sourit, au moins soulagé d'être là pour ce réconfort même s'il aurait préféré que ce chagrin n'eut pas lieu. C'était ainsi. Le garçon s'agrippa à l'étagère, s'agenouilla pour mettre un peu d'ordre avant que de filer se concocter de quoi grignoter. Il rit de bon cœur au souvenir de leurs recettes expérimentales, qu'Azura prit plaisir à lui remettre en mémoire. « Le mélange était audacieux ! Mais je crois que celui dont le tapis de la grande pièce s'est le plus souvenu, c'était le lait-jus-de-poire-crème-de-marrons de nos sept ans. Trois boissons pleines d'énergie : trois fois plus de vigueur gagnée d'un coup à les boire mélangées, que nous croyions. » Il se mordilla la lèvre et ses yeux pétillèrent à cette bêtise parmi tant d'autres. Ulter sortit à la suite d'Azura, la laissa fermer la porte et ils gagnèrent les cuisines.
Il clopina ici et là entre les meubles, à la recherche du lait, des œufs, de la farine puis de divers ingrédients pêle-mêle prêts à garnir leurs galettes. Il arqua un sourcil et exagéra une grimace quand sa comparse lui rappela les crêpes restées plus d'une fois au plafond de la maison. On devait monter sur une chaise, gratter, les faire retomber – autant dire que ce n'était pas Ulter qui s'y collait. « Oh... Oh oui j'en ai conscience ! Elles sont bien parties pour en faire leur refrain préféré. » s'amusa-t-il avec sa camarade, de leurs mères si insistantes à mettre leur progéniture en couple. Puis le garçon répondit au sujet des bougies : « Troisième étage du placard de la chambre parentale. De temps en temps, c'est Clothilde qui part à la chasse en échange de... menus services. » précisa-t-il dans un petit sourire facétieux en pensant aux réguliers marchés avec sa cadette. « Ah ! Et quand on parle du loup... » s'amusa-t-il en voyant justement la tornade châtain débouler dans la pièce au rythme claquant de ses souliers sur le plancher. « 'Lut Azura. » lança la gamine au passage avant de s'accrocher de tout son poids au cou de son aîné quitte à le faire brusquement pencher en avant. Il resserra ses poignes aux manches de ses béquilles pour conserver son équilibre. « Téter ! Téter ! » s'égosillait-elle. « Eh, doucement ! Hm. Laisse-moi deviner : traduction runique pour demain, sur laquelle tu n'as même pas encore jeté un œil ? »« Mais, euh... » minauda-t-elle avec une moue à la remarque de l'aîné. Clothilde finit par se dépendre du garçon, le laissa se redresser et adresser une oeillade faussement atterrée vers Azura. « Quel petit monstre. » lâcha-t-il tandis que le feu-follet se répandait en très légers coups de ses poings fermés sur le buste de l'adolescent et en une série : « S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît ! J'ai pas compris en plus les déclinaisons des relatifs ! » Elle s'interrompit, prit un air très sérieux de femme d'affaire et, cette fois-ci la voix grave et les bras croisés : « Et puis tu sais, notre marché. » Ulter rit, puis désignant Azura après un regard malicieux à son endroit : « Pas de chance, Madame. Aujourd'hui, j'ai une autre coéquipière et pas besoin de vos services. Toc ! » La bouche de Clothilde, outrée, s'arrondit comme un bol et ses yeux roulèrent de son frère à sa camarade. « Si c'est ça, je rapporte ! » rempila la petite terreur. « Vraiment ? »« Vraiment ! »« Vraiment ? » Silence. Le garçon savait très bien que sa frangine ne le faisait jamais. Mais aussi que, lui, finissait aussi par céder pour ses devoirs. « La témoin de ce chantage O-DIEUX a peut-être quelque chose à dire à la barre ? » clama l'aîné en se tournant vers son amie. Une de ses béquilles calée sous son bras, il avait la main libre pour recevoir dans sa paume en toute tranquillité les enchaînements du petit poing inoffensif de la cadette excitée, dans un aller-retour absurde à les faire sourire tous deux. :copyright:️ DABEILLE
Azura Layndos
☾ ton métier : Guérisseuse, Sage-femme, herboriste ☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil ☾ mes messages : 1769 ☾ date d'inscription : 07/05/2020 ☾ âge : 25 ☾ localisation : Yggdrasil ☾ avatar : Poppy Drayton
répondu : Ven 23 Oct - 12:47
Nous étions les champions dans l'art du mélange absurde de saveurs et les plus expérimentale. Autant dire qu'après mes propres potions avaient un goût délicieux ! Je ris doucement à ce souvenir ! Trois boissons pleines d'énergie mélanges ne donnait jamais de bons résultats sur le tapis ! Autant dire que nous avions été malade comme pas deux ! Et que nos mères respectives avaient piqué des crises. La mienne avait sa manière à elle de punir : nettoyer les instruments de chirurgie toute seule ainsi que tout le laboratoire. Autant dire que c'était très, très, très long. Vraiment très long.
« Comme on dit ma chère chenille préférée " La chance sourit aux audacieux ! Ou si c'est pas ça c'est un truc du genre et t'as tout a fait compris ce que je voulais dire ! »
Direction la cuisine et notre nouvelle expérimentation du soir ! J'étais sûre que tout allait bien se passer. Il y avait aucune raison que ça se passe mal après tout ! Nous étions en quelque sorte des... Explorateurs culinaire ! Ce n'était pas tous qui pouvait se permette de se donner ce titre ! Je ris en imaginant les crêpes à décoller du plafond. On allait éviter cette fois ! Sinon ça serait moi qui devrait les décoller !
« On les lancera moins haut cette fois ! On s'est entraînée !»
Quand je disais que nous étions des explorateurs de de saveurs.... Il fallait s'entraîner pour maîtriser nos arcanes ! Peu pouvait nous suivre ! Enfin pour l'instant nous devions commencer à faire la pâte et surtout réfléchir aux garnitures et comment prendre les bougies. Je souris à l'information :.
« Parfait ! J'irais Al...»
J'observais l'enfant arriver en courant et manquer de faire tomber Ulter par terre. Hey ! Y avait que moi qui pouvait le faire tomber ou le taquiner ! Et puis dis bonjour petit monstre ! Je fis un sourire a Ulter :
« Je sais pourquoi j'ai jamais réclamé de petit frère ou de petite soeur à mes parents !»
Parce que c'était trop pénible. Des traductions ! Sérieusement ! Même moi je ne les faisais pas faire à Ulter. Pas entièrement du moins. Il y avait toujours des mots plus dur que d'autre ! Mais pas plus. La sale gosse ! Je secouai la tête avant de rire à la remarque d'ulter. Je m'appuyais sur le mur
« Quel odieux chantage en effet mon cher. Cela mérite punition exemplaire. Comme un grand verre de lait-Jus de pomme-creme de marron ! Cependant il serait injuste de dire que vous n'aimez pas traduire et que cela ne me ferait pas de mal de travailler un peu mes traductions. Et puis nous avons besoin de bougies pour travailler. Il faudra que quelqu'un aille les chercher si cette personne veut que nous travaillons pour elle. Et si elle ne veut pas boire une pinte de notre mélange !»
Oui j'étais horrible ! Mais j'étais la petite soeur. Je souris à Ulter :
« Heureusement que c'est moi la petite soeur et que je n'ai jamais fait de chantage odieux à mes frères ! »
J'étais trop sage pour cela ! Vraiment beaucoup trop sage ! Mais c'était une autre histoire également. Ma mère était sévère, mon père aussi. Même si ce dernier était rarement à la maison.
« D'ailleurs mon père est partit en mission. Peut-être qu'il ramènera un manuscrit en grec ou en latin cette fois ! »
Ça arrivait parfois selon d'où venait la Layndos qui écrivait.
Ulter Hërling
☾ ton métier : Archiviste ☾ tell us : Mémoire d'Yggradsil, gardien des écrits de la ville. Son corps estropié - et sa condition de simple mortel au milieu des Sorcières - ne lui permettent pas d'aider les siens dans les combats. Mais son savoir et ses conseils sont écoutés. Il a donc constitué une proie stratégique pour les Romains, qui l'ont capturé et le gardent comme otage politique - objet d'une certaine pression sur Yggradsil.
☾ pouvoir : Il n'a aucun pouvoir magique ~ ☾ mes messages : 415 ☾ date d'inscription : 17/04/2020 ☾ âge : 26 ☾ localisation : Yggradsil / Rome ☾ avatar : Alex Høgh Andersen ~ "Vikings". Avatar par Schizophrenic
répondu : Dim 8 Nov - 19:12
Doux souvenirs d'avant la séparation et la douleur@Azura Layndos x Ulter Hërling
La chenille s'amusa du surnom coutumier, puis acquiesça au dicton de sa comparse – en effet, il leur en fallait de l'audace pour, de temps en temps, être récompensés par la chance d'une recette comestible, voire exquise ! Question de probabilités et de persévérance dans l'effort – ou la folie. Gagnant la cuisine, à peine purent-ils commencer à disposer matériel et ingrédients que Clothilde déboula dans la cuisine et se pendit au cou de son aîné pour lui soumettre le chantage sur lequel il sollicita l'expertise d'Azura. La petite arrondit la bouche, faussement outrée, quand l'apprentie guérisseuse se félicita de n'avoir jamais souhaité de cadets. « Oh, p'têtre qu'Ulter non plus, en vrai, avec le recul. » répliqua-t-elle, bonne joueuse et avec auto-dérision sur ce coup. « Et pourtant nous voici ! » proclama ensuite la fillette, de toute sa fierté alors que son frère ébouriffait sa tignasse. L'énoncé de la punition que proposait Azura tira un franc rire à Ulter autant qu'à Clothilde. « Beeerk ! » s'exclama cette dernière en tirant la langue, avant que l'aîné n'enchaîne sur un sérieux : « La Cour propose une sanction exemplaire. » L'occasion pour sa sœur de rempiler avec un clin d’œil espiègle : « Tellement exemplaire, votre boisson, qu'il paraît que c'est toi, à l'époque, qui a pris la fessée déculottée et deux heures à nettoyer le tapis. C'trop bête que j'étais pas née pour voir ! »« Alors comment tu sais ça, toi ? » s'insurgea l'adolescent. « J'ai. Mes. Sources. » Clothilde se dandina devant les deux amis, pouce logé entre ses dents du bonheur. Ulter pouffa, puis glissa un regard à Azura, qui avait à cette occasion expérimenté le premier nettoyage intégral du laboratoire, ainsi qu'elle le lui avait confié. Pour le coup, il s'était réjoui d'être un Hërling et futur gratte-papier. Ulter rosit et dut reconnaître à la fin de la plaidoirie de son amie : « Je plaide coupable. D'amour du travail bien fait même pour les autres... et de servitude volontaire. » Ah ça, le garçon était du genre à craquer facilement – il le reconnaissait – quand on le prenait par les sentiments, par le goût des traductions non massacrées... ou la nécessité de chandelles. Azura avait encore une fois visé juste. Papillonnante autour de lui, Clothilde bondit sur l'occasion et applaudit d'un allègre : « Elle a raison, elle a raison ! Marché conclu ? » En un sourire attendri, Ulter lui serra la menotte. « Et toi, ce n'est pas comme si ça ne te faisait pas aussi un plaisir fou d'escalader en secret les meubles parentaux. Vice contre vice. » Un temps. « C'est d'accord mais tu vas me faire deux promesses. » La petite se mit droit comme un I, mains dans le dos, et haussa le menton. « La première, c'est d'au moins lire une fois ce que je t'aurai écrit avant le cours, histoire que tu n'aies pas l'air de découvrir ton texte quand tu seras interrogée. » Clothilde arqua un sourcil, dansota d'un pied sur l'autre. « La seconde, c'est que demain soir, on se prenne un moment où je te les ré-expliquerai autant qu'il faudra, ces déclinaisons des relatives ! Et tu m'écouteras ! Et tu n'auras plu d'excuses ! Je ne serai pas là quand tu devras faire des rites. » Derrière la chamaillerie perçait sa passion de la transmission. Non, il ne serait pas toujours là. Sa chipie de cadette devait comprendre l'enjeu. Après un bref silence, elle acquiesça, enfin plus sérieuse. « D'accord. Voilà, c'est dit ! Azura et toi, vous avez bien mérité les... les vous-savez-quoi pour cette nuit ! » rit-elle en adressant une oeillade à l'invitée du jour. « Bon, dans ce cas file me chercher ces tablettes, petite tête. » La fillette ne se fit pas prier et détala.
Il se tourna vers Azura, haussant les épaules comme avouant : ''Comment ça, je suis faible ?'' Il ne put du reste qu'approuver son amie et ponctuer sa remarque d'un : « Ah, ça ! Tu es un modèle de petite sœur, je n'en doute pas. Autrement, cela fait longtemps que j'en aurai entendu des nouvelles de la bouche de Falcon ! » Puis, plus bas : « Et il fait dire qu'ils sont pas commodes, tes parents. » Il béquilla jusqu'au poêle, s'assit juste en face, y plongea quelques bûchettes pour allumer ce qu'il fallait de braises. « J'espère que tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'on trouve un tout petit moment... au milieu de notre très probable nuit blanche... pour que je la lui torche, sa traduction ? » Les crépitements dansotèrent devant leurs yeux et aux oreilles des comparses. Une douce chaleur se dégageait du poêle. Ulter versa un filet d'huile au fond du récipient métallique, jouant à dessiner une spirale. Son mouvement ne sera interrompu que par l'annonce d'Azura, contenant quelques-uns des mots magiques pour passionner l'archiviste en herbe. « Oh ce serait bien ! Tu me les feras voir dis ? Je ne comprends pas tout aux sciences de ta famille... mais je ne dis pas non à regarder de nouveaux documents ni à enrichir mon grec et mon latin ! » Il surveillait en même temps le poêle. D'ici à ce que cela chauffe, ils pourraient concocter la pâte. « Alors, sur quoi on se lance comme garniture ? » :copyright:️ DABEILLE
Azura Layndos
☾ ton métier : Guérisseuse, Sage-femme, herboriste ☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil ☾ mes messages : 1769 ☾ date d'inscription : 07/05/2020 ☾ âge : 25 ☾ localisation : Yggdrasil ☾ avatar : Poppy Drayton
répondu : Dim 8 Nov - 21:01
Je me mordis les joues pour ne pas rire en regardant les deux se taquiner, c’était presque pareil avec les jumeaux. Osmon était le plus lumineux des deux, mais j’avais une préférence pour Falcon, pour sa douceur et son calme. ET surtout sa passion des rapaces. Dès qu’il en parlait il avait les yeux qui brillaient. C’était amusant de les voir comme ça, à se taquiner et se chamailler gentiment. Et même moi j’étais incluse dans le jeu, c’était comme avoir une deuxième famille, et c’était pas pour rien que nos mères rêvaient de nous voir nous marier. Tu m’étonnes ! Enfin, bon. J’éclatais de rire à nouveau en me souvenant de cela. Moi, j’avais dû nettoyer tout le laboratoire, jusqu’à ce que ça brille, de ma mère. Et au vu de sa quantité d’instrument et sa capacité à ne pas être organisé, par Mimir… que cela avait été long ! Je regardai mon meilleur ami ,n haussant un sourcil :
« Je crois que ta punition a duré moins longtemps que la mienne. »
La mienne j’y avais passé des heures et des heures ! Enfin, bon, je croisai les bras sur ma poitrine en riant en écoutant le petit affrontement entre le frère et la sœur. Et visiblement… j’avais une bonne aptitude pour négocier. Bien si j’étais trop mauvaise guérisseuse je pourrais toujours me reconvertir comme diplomate sans aucun souci. J’éclatai de rire encore une fois en les écoutant discuter et Ulter arracher deux promesses à sa sœur. Je suivis la petite du regard lorsqu’elle quitta la pièce.
« Quelle autorité de grand-frère. »
Je fis une petite révérence moqueuse à sa remarque, avant d’avoir une grimace. J’oubliais que Falcon et Ulter étaient particulièrement amis ! Et mes parents sévères.
« Falcon aime trop quand je l’encourage lors des courses de chevaux et des démonstrations de fauconnerie. Et oui… niveau sévérité… Ma mère n’a peut-être pas la main leste, mais elle a de l’imagination pour les punitions ! »
À savoir éplucher des racines particulièrement difficiles et qui irritaient les mains et d’autres joyeusetés ! Quant à mon père… Il ne frappait pas, pas même mes frères, en même temps nous étions plus tôt sages comme enfants. Je donnai une petite tape sur l’épaule avec un sourire.
« Nan, puis comme dit, ça me fera faire un entraînement. J’ai toujours besoin de révision. »
Je l’observai préparer la poêle en lui donnant une bonne nouvelle. J’éclatais de rire en le regardant si heureux comme lorsqu’il recevait un cadeau. Je lui ébouriffai doucement les cheveux avec la tendresse d’une sœur.
« Comme-ci je pouvais avoir un livre de ce genre et ne pas le partager avec toi ! Surtout que tu es bien meilleur que moi en traduction et comme je vais et devoir le traduire et le recopier… Faut bien que j’ai un professionnel ! »
Garniture ? Je me frottai le nez en regardant ce que nous avions. Un peu de fromage… Peut-être… avec quelques légumes ? Mmmh… ou avec du poisson ? Fromage et poisson !
« Fromage et poisson ! Ça te va ? Avec p’tre quelques morceaux de légume ? Ça te tente ? »
Je secouais doucement la tête pour chasser les mèches de devant mes yeux. J’attrapais aussitôt quelques ingrédients pour tout préparer comme on avait l’habitude. Je l’observai à la dérobée avant de secouer un peu la tête à nouveau.
« Tiens d’ailleurs, tu danseras encore avec moi à la prochaine fête ? »
On avait notre manière à nous de danser tous les deux. Je le tenais plus qu’autre chose et on titubait ensemble, riant tellement qu’on manquait toujours de tomber
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