Kwak Dong-Yeon - 죽게 해주세요

☽ GET TO KNOW ME ☽

Bonjour toi ... tu veux en savoir plus sur moi ? Sache donc que je porte le nom de Han-Seol Lee mais que la plupart du temps on m'appelle San par mes frères aînés (qui veut dire 3, parce qu'il était 3ème) et Byeol actuellement, parce qu'on pense que c'est mon nom..
Je suis un SORCIER au groupe whatever et j'ai 23 ans. Je suis né le 2ème jour du 5ème mois de l'année à quelques part en Asie dans un Empire inconnu.. J'exerce le métier d' esclave personnel de Gaïa et je suis esseulé et hétérosexuel par éducation, pour le reste... . La magie ... JE LA PRATIQUAIS (et c'est un secret).

☽ A LITTLE BIT MORE ☽

Qualités : Courageux, aventurier, intelligent, observateur, fiable, secret, discret, endurant.
Défauts : Rancunier, glué dans le passé, effrayé par la mort, solitaire, peu bavard, jugeur, hautain.
Signe(s) particulier(s) : Si on regarde bien ses yeux, on peut voir que le gauche est noisette presque doré et l'autre chocolat. L'avantage, c'est que les gens ayant vus peu d'asiatiques, voire aucun, ne se doute pas que c'est une particularité. Il a des cheveux longs et refuse qu'on les touche. Pour retourner chez lui, il a besoin de les garder, ils sont une sorte de carte d'identité.

☽ THE INTERVIEW ☽

Que pensez-vous de Tatiana et sa légende ? Il ne comprend pas trop tout ça pour être honnête. Les grandes lignes, il les a saisi. Il se dit qu'une puissante sorcière aurait pu sans doute maudire des humains pour arrêter des massacres... Mais que sa mère lui a aussi appris qu'un sorcier ou une sorcière ne devait oeuvrer que pour le bien et ne jamais pencher vers l'ombre. Il sait aussi comme les siens peuvent être détestés et ici, il le voit plus que jamais, alors que chez lui, iels étaient vénérés... on les voyait comme de bons présages et non des montres. Alors, il ne sait pas vraiment, mais par contre, il sait qu'il aimerait aller dans cette cité-diamant dont on lui parle de temps en temps comme était le mauvais endroit. Il n'est pas de cette avis, mais sa maîtresse n'a pas à le savoir, comme le reste.

Votre don ici (laisser vide si sirène) A l'aide d'une flûte, Byeol est capable d'appeler à lui les esprits des défunts et des disparus et de communiquer avec eux. Son ancien mentor lui vouait un rôle de guide pour les âmes perdues afin de les aider à entrer au paradis et ainsi, à avoir le droit de se réincarner. Cependant, il a perdu foi en la magie et en son don. Il semble aussi doté d'une grande intuition, mais la vérité, c'est que même sans sa flûte, il est connecté aux guides et esprits qui arrivent à le prévenir ou lui donner des indices afin d'appréhender telle ou telle situation. Il est aussi plus endurant physiquement qu'un humain ordinaire.

☽ THIS IS ME ☽

Han-Seol était un jeune prince fougueux, ténébreux. Il s'entraînait intensément et avait le goût du combat. Pour lui, sa mère et sa petite soeur étaient les perles de sa vie. Il adorait passer du temps avec elle, à s'instruire, à rire, à lire, à faire des bêtises, des blagues... Tout ce qui n'était pas aux goûts de son Père, l'Empereur Han-Ryeol. Il fallait dire que Seol, comme sa mère et sa soeur, était doté de pouvoirs qui le reliaient aux femmes de sa famille. Jusque là, aucun homme n'en eut. Passionné par le ciel, c'est lui qui avait pu nommer sa soeur Byeol, voulant dire "étoile".

Actuellement, il a oublié le goût des rires et des larmes. Il a l'impression de n'être qu'une coquille vide, sans joie aucune, sans but ni avenir. Même s'il parvenait à s'enfuir, il sait que le périple pour retourner chez lui serait presque impossible à faire sans argent, sans valeur, sans aide. Pourtant, il ne peut pas mourir non plus, car les suicidés deviennent des âmes perdues qui ne peuvent retrouver le chemin du paradis et qui ne peuvent avoir accès à la réincarnation. Re-vivre... retrouver sa mère, sa petite soeur chérie... C'est tout ce qui le maintient encore saint d'esprit, que ce soit dans cette vie ou dans une autre. Discret, excellent épéiste, homme maniéré, emplit de gestes sûrs et délicats, il ravit le passage. On aime l'examiner, le regarder de près, de loin. Il attire les cancans et les questionnements. On le pense idiot, à tort, puisqu'on le pense inadapté à cette société.

PSEUDO Aein.
REGION/PAYS Paris.
OU AS TU ENTENDU PARLER DU FORUM ? Skot m'a forcé.
QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? Ayez pitié ?  
UN PEU D'AIDE

Code:

[color=#ff3333]☽☽[/color] [url=https://lunanera.forumactif.com/u19]Kwak Dong Yeon[/url] [b]»[/b] @"Byeol"

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[color=#00ccff]☽☽[/color] [url=https://lunanera.forumactif.com/u19]Kwak Dong Yeon[/url] [b]»[/b] @"Byeol" [b]»[/b] [i]communication avec les esprits[/i]

☽ MY STORY ☽

Quelque part en Asie. Le sang coule lentement sur sa lame, il sent son coeur se briser en milliers de morceaux pointus qui lui lacèrent le torse de l’intérieur. Respirer devient difficile. Son regard, embué de larmes, observe les corps de ses frères étendus sur le sol marbré du grand hall. Celui de leur père, gît sur son trône. Déglutissant, il laisse son épée tomber lourdement sur le sol lorsque sa petite sœur vient lui attraper la main. « Orabeo-nim… » Son regard vitreux se tourne alors vers elle, il lui caresse sa petite joue. Avoir dix ans à peine et assister à un tel massacre. Sans chercher plus loin, il l’attrape alors, d’un bras, ramassant son épée de sa main libre pour avancer avec elle. Il faut partir de là, il le sait. Lorsqu’il retrouve leur mère, il la regarde longuement, et elle lui caresse alors doucement la joue, lui disant qu’il a bien fait. Il n’en sait rien à vrai dire… Courant avec elle en gardant sa sœur précieusement dans ses bras, il s’arrête, cependant lorsqu’il voit une flopée de gardes arriver. « Ka…. » ordonne-t-il alors en remettant Byeol à la reine et en faisant signe à son homme de main, conseiller, meilleur ami, de partir avec elles, de les emmener loin… très loin de cette folie… Son corps se tourne alors vers eux, pour combattre à nouveau et leur laisser du temps. Encore un peu de temps.

Lorsqu’il tombe enfin, son torse se soulève à peine et de façon presque imperceptible, les yeux mis clos, il observe alors son cousin arriver, triomphant, heureux… Il le regarde payer une femme et remarque son œil noisette presque doré. Il le savait. Il n’en pouvait être autrement, ses frères et leur père n’auraient jamais pu devenir fou du jour au lendemain ainsi. Fermant ses yeux, il sent une larme rouler, puis, son corps meurtri se faire attraper brutalement, et emporter.

Il ne se réveille qu’en sentant de l’eau arriver sur son visage, un goût salé dans sa bouche lui donne envie de vomir. Le soleil semble le brûler et il regarde autour de lui. Des hommes sont occupés à creuser des trous le long de la mer… Il déglutit faiblement. Trop faible pour courir, trop épuisé pour nager. Mourir enterré vivant, en a-t-il vraiment envie ? Attrapant alors sa flûte, il se met à jouer faiblement, assez pour faire venir des dizaines d’esprits et effrayer les pleutres. Toussant encore, il regarde alors son frère arriver vers lui, les larmes aux yeux. Pardon, voilà ce qu’il aimerait lui dire, mais rien, rien ne sort de sa bouche tant sa gorge se retrouve obstruée par une boule d’agonie. « Reste vivant Han-Seol, venge-nous ! » Un sanglot éclate alors… Sa tête se secoue. Pour les venger, doit-il tuer le cerveau ayant formaté le coup d’état ou la lame qui les a exécuté ? Doit-il achever son cousin ou se trancher la gorge ? « Ka ! On va te donner un peu de temps ! Allez ! »

Rassemblant ses forces, il se redresse alors rapidement, sa flûte dans la main, une autre tenant son ventre perforé. Il avance, tombe, gémit, recommence, tombe, gémit… Et recommence, jusqu’à s’éloigner assez pour trouver une embarcation avec quelques vivres dedans. Meurtrier, voleur ? Et sa mère, sa sœur.. ? Il regarde sa flûte, puis la jette avec autant de force que possible. Non… Non. Il ne veut plus en jouer, parce qu’il sait que s’il les voit, il ne le supporterait pas. Poussant la barque à l’eau, il grimpe dedans et utilise la tempête qui arrive pour prendre le large. S’éloigner, partir. Aller quelque part. Essayer de survivre.


Quelque part en Italie. Droit sur l’étale d’un marchant, il attire les regards et les murmures. Il faut dire que jusqu’à présent, personne n’a vu pareil éphèbe ! D’où vient-il, quelle langue parle-t-il ? Qui est-il ? Ses cheveux longs attire l’attention, tout comme son visage fin et son corps musculeux. Son regard semble froid et son œil, légèrement différent, est, selon son vendeur, une particularité exotique de là où il vient, rien de plus ! Mais c’est si joli à regarder après tout. « Il a des cicatrices ! » pointe alors une personne. « Ah oui, mais ça prouve surtout qu’il est robuste hé ! » « Où l’as-tu trouvé ? » « Je l’ai racheté à des mongols ! Il fallait payer un bon prix pour l’avoir, mais honnêtement, je ne le regrette pas. Il est discret, travaille dur. C’est une belle acquisition, qui en plus, vaudra la jalousie de beaucoup. Il aurait été trouvé en mer dans une petite barque qui a survécu à plusieurs tempêtes. Les Mongols le pensaient bénis des dieux pour ça ! » Son regard droit écoute la conversation sans en comprendre réellement une miette. Il se contente alors de garder son air princier. Pour beaucoup, la mort serait plus supportable que tout cela. Déjà trois ans qu’on l’emmène d’embarcation en embarcation, de maître en maître. Et plus le temps s’écoule, plus la distance entre ses pieds et son pays se rallonge. « Et son nom ? » L’homme hausse les épaules. « De ce que j’ai compris, il ne répétait que le mot Byeol…. Allez savoir ce que ça veut dire hé ! Mais c’est ainsi que les Mongols l’appelaient en tout cas. »

Devenir le cadeau pour l’amante d’un Empereur arrogant et horrible, a-t-on connu pire destin ? Gaïa et son cher et tendre représentent tout ce qu’il déteste comme valeur. Comment peut-on ainsi bafouer l’amour de sa femme ? Malgré tout, doit-il se plaindre ? Il est encore en vie pour le moment et même si le chemin est long, il a essayé de se souvenir de tous les endroits par lesquels il est passé afin de retourner chez lui. Venger sa famille, il le veut encore… Il le souhaite. Que peut-il faire à des milliers de kilomètres de là ? Et sa mère ? Sa sœur ? Parfois, son regard s’attarde longuement sur une flûte, il aimerait en jouer, savoir. Mais la réponse le tuerait. Il le sait. Elle l’achèverait sans même avoir besoin d’une lame. Il périrait de chagrin. Alors maintenant, il se contente d’être beau, de bien présenter et d’exécuter ce qu’on lui demande, le temps de pouvoir s’enfuir et retrouver son empire, son monde et il l’espère, sa famille.