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| | | Les soins des Layndos [Juin 902] |  |
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☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil
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![Les soins des Layndos [Juin 902] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | répondu : Dim 5 Juil - 12:07 | | Je débarrassais ma table de tout ce qu’il y avait dessus. J’avais passé une matinée très calme, des acheteurs de potions et d’onguents bien sûr, mais rien qui ne m’empêche de refaire soigneusement mon stock et de le vérifier. J’avais une petite cloche à l’entrée qui faisait assez de bruit pour que même lorsque je dormais elle me réveillait soigneusement. On pouvait rentrer comme on voulait dans ma boutique, la réserve et mon atelier était par contre soigneusement fermé à clé quand je n’étais pas là. Je n’avais jamais eu de soucis. C’était des serrures particulières et je gardais toujours les clés sur moi, la seule personne qui en avait du double c’était ma mère. Les clés sinon je les gardai sur moi, autour de mon cou ou sur ma table de chevet à portée de main.
Mais cet après-midi c’était rédaction. J’avais toujours sur moi un carnet quand j’allais voir des patients ou que j’en avais qui venaient directement à la boutique. Je sortis donc mon carnet de mon sac. À l’intérieur c’était des colonnes d’un tableau, j’étais particulièrement organisée sur ce point. La date de la consultation, le nom de la personne, son sexe, ce qu’il lui était arrivé et comment je l’avais soigné. Et quand j’avais du temps je remplissais un grand manuscrit des fiches de mes patients. En tournant les pages je remplissais les fiches de certains que j’avais vu plusieurs fois. C’était important pour moi, d’assurer un suivi des personnes. Je notais Opsia, de Rome cette fois, avant de noter ce qu’elle avait eut et comment je l’avais soigné. Au fur et à mesure, j’avais des fiches très détaillées sur chaque personne. Cela m’évitait un faux pas… catastrophique. Je passais deux bonnes heures à noter les consultations de cette semaine et les informations. J’avais une écriture en patte de mouche.
En tournant les pages, je finis par arriver sur les trois pages que je gardais pour Ulter. La date de son premier rendez-vous, toutes les caractéristiques que j’étudiais de sa maladie… La dernière séance que nous avions faite, je devrais rajouter quelques feuilles volantes pour tout noter. Je sentis mon cœur se serrer. À quel point était-il mal soigné à Rome ? Qui pouvait le soigner comme une Layndos pour s’assurer qu’il ne souffre pas, qu’il puisse vivre autant normalement que possible. Il y avait eu tant de progrès… Bien plus que sa maladie ne pourrait sous entendre. J’espérais que Freya ait pu lui donner ses potions pour qu’il puisse se soulager. J’enfouis mon visage dans mes mains, me laissant aller à des pleurs que je retenais depuis longtemps. |
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| répondu : Dim 5 Juil - 14:48 | | Je finis de me passer de l’eau sur le visage en respirant profondément. Ça faisait du bien. Je ne devais pas pleurer. Ça ne servait à rien, j’inspirai profondément avant de tirer un nouveau grimoire. C’est une promesse que je lui ai faite à Ulter. Devenir un sujet d’études des Lyandos. Ce n’est pas méchant… Tout ce que nous voulons c’est les soigner nos sujets d’études… Si même j’avais pu éviter de le noter dans ce livre… Ouvrir un livre, moi… je ne l’aurais jamais pensé, je n’étais pas une guérisseuse la plus talentueuse de ma génération. Je n’avais pas le talent de ma grand-mère, mais si quelqu’un dans ma famille pouvait m’aider à aider Ulter… Je ne devais pas hésiter. Je trempai ma plume dans l’encre avant d’inscrire sur la première page :
« Cas d’Ulter Hërling, réalisée par Azura Layndos, Yggdrasil, année 902 AP JC. »
Je regardais les lettres d’encre. Ça par contre, j’avais une calligraphie impeccable. On ne pouvait pas me le reprocher. Le laissai l’encre sécher en tournant les pages jusqu’à revenir à la fiche de présentation d’Ulter dans mon premier grimoire. Personnel, nul d’autre que moi, n’était censé le consulter. Je me mordis pensivement les joues avant d’expliquer la date de notre rencontre, puis, sa maladie. Je décrivis soigneusement les symptômes :
« Nous trouvons, au moment des crises et si non soigné, des fièvres, de la fatigue, des céphalées avec des vomissements et bien sûr les douleurs dans les membres. Les jambes, dans mon cas, sont paralysées. Il n’y a pas, heureusement, de paralysies respiratoires. Je m’assure quand même de traitement de fond pour que cela ne se développe pas. J’ai également remarqué plusieurs fois des douleurs abdominales et intestinales. »
Je m’arrêtai, posais ma plume avant de me masser le menton. C’était tellement… surprenant. Je fronçai un peu les sourcils, frappée par quelque chose. Je finis par reprendre la plume :
« Sans aucun doute un virus ou une maladie recombinant plusieurs autres maladies. Je ne pense pas qu’elle soit curable. »
Je continuais de décrire les massages et les soins que j’avais déjà donnés. Pour moi ce n’était pas curable. Je continuais sur quatre pages pendant un long moment avant de me masser la nuque et de boire un peu. Je finis par inscrire tout ce qu’il pouvait être positif. Je restai immobile devant le manuscrit avec un sourire triste.
« Au moins Ulter… je tiens parole. Tu auras une études Layndos sur toi. » |
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| répondu : Lun 6 Juil - 11:47 | | Je relus tranquillement tout l’ouvrage que j’avais commencé à écrire sur Ulter. Je pourrais continuer tranquillement plus tard. Je vérifiai l’orthographe, les tournures de phrases, mais aussi les quelques schémas que j’avais pu faire rapidement. Je le glissai dans mon sac avant de fermer les portes de ma réserve et de mon atelier avant de quitter ma boutique. Et de me diriger vers celle de ma mère qui elle aussi devait faire ses fiches aujourd’hui. Je lui embrassai la joue en la voyant, j’aimais toujours la voir. Elle me serra contre elle et me demanda si tout allait bien :
« Oui. »
Elle ne posa pas la question pour Roland. Elle ne l’aimait pas du tout et j’avais arrêté de me battre contre. Elle n’avait pas tort après tout. Mais je n’osais rien lui dire. Je lui montrais le début d’étude sur Ulter et elle le consulta avec attention avant de sourire et de me caresser la joue avec douceur :
« Il te manque ?
- Beaucoup.
- C’est un début d’étude parfait. »
Je lui souris à nouveau sans rien dire. Je bus la tisane qu’elle me fit et on discuta de tout et de rien avant que je le dusse partir. Cela m’avait fait du bien de parler avec ma mère aussi bien d’Ulter que de tout et n’importe quoi. En ce moment il y avait vraiment… C’était étrange. Je retournais dans ma boutique pour ranger soigneusement le livre dans un endroit où surtout Roland n’irait pas chercher. Je n’avais vraiment pas envie qu’il le détruise. Je refis soigneusement le tour de ma réserve, regardant mes plantes, mes potions. Tout. Je finis par aller chercher mon carnet de notes pour faire la liste complète. Mais en ce moment j’avais toujours tout ce qu’il me fallait… Sauf un ami très cher à mon cœur. Et je n’avais toujours pas réussi à parler de Roland. Je me mordis les joues en finissant de ranger toutes mes affaires. |
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| répondu : Mer 8 Juil - 11:45 | | Il y avait des jours plus important que d’autres pour une Layndos. Les Layndos étaient souvent reconnaissables par un tatouage sur leur bras. Une main ouverte, paume brandie vers la personne faîte avec tous les symboles médicaux qu’on pouvait connaître pour tracer les contours de la main et le L des Layndos sur la paume dans un cercle composé de plantes stylisé et le tout dans une encre verte. Tout était fait pour le rendre impossible à copier sans avoir eut le bras d’une Layndos à côté pour copier. Et ce n’était pas une bonne idée de couper le bras d’une guérisseuse. Elle guérissait beaucoup moins bien après. Et ce tatouage se faisait l’année des vingt-trois ans. Je ne savais pas pourquoi, c’était la tradition, histoire d’avoir passé tous les âges critiques sûrement. Et aujourd’hui c’était mon tour.
Ma cousine était chez ma mère et on discuta un peu autour d’une tasse de tisane avant qu’on ne s’installe à l’étage. Je parlais de mon étude sur Ulter à ma cousine pendant qu’elle préparait mon bras à être tatoué. Ce n’était pas anecdotique pour moi. Ni Ulter, ni mon tatouage. Je fermai les yeux en continuant de discuter tranquillement, elle m’écoutait, parfois posait des questions, mais restait concentrée sur ce qu’elle faisait. Je finis par me laisser engourdir par la douleur sourde de mon bras et porter par le rythme de l’aiguille entrant et sortant dans ma peau. C’était hypnotique.
Je regardai le résultat avec un large sourire avant qu’elle nettoie à nouveau ma peau en enveloppe le tatouage dans un bandage en me faisant les recommandations classiques. Dehors, il faisait nuit. J’embrassais mon père et mes frères avant de retourner chez moi, fatiguée par la journée. Je profitais d’un repas solitaire en regardant le ciel nocturne avant de regarder dehors et de toucher le bandage.
« Je suis sûre que tu aimerais sa signification Ulter… J’espère vite te le montrer un jour. »
J’eus un soupir avant de regarder son livre et de secouer la tête. Je devais me reposer. Demain, je continuerais mon travail… Et bientôt je pourrais à nouveau le soigner et l’aider. |
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| répondu : Mer 8 Juil - 17:20 | | S’il y avait bien une chose qui me remontait le moral même lorsque Roland était là, c’était bien mon travail. J’aimais mon travail, faire du bien aux gens, les soulager de leur douleur… Alors, lorsqu’il était là, je me levai toujours plus tôt, souvent le corps endolori à cause de lui, et je profitais qu’il dorme encore pour avaler une potion pour éviter de tomber enceinte et nettoyer le flacon. Je faisais ensuite une toilette, nattai mes cheveux, avant d’avaler mon petit-déjeuner. Et connaissant très bien Roland et son habitude pour frapper s’il n’avait pas ce qu’il voulait, je lui laissai de quoi manger sur la table avant de remonter pour lui embrasser délicatement le front. Autant éviter une volée de coup ce soir. J’en recevais déjà assez… Je passais une main sur mon tatouage pour me rassurer. J’étais une guérisseuse… Tout allait bien. Je chargeais mon sac des potions, de mes carnets, des herbes. Je connaissais mon tour et mes patients.
Je le fis et dès le premier patient, je me sentis mieux. Je fus presque aussitôt joyeuse et beaucoup plus détendue. Je rassurai, apaisai les personnes comme je le pouvais. Je saluais ma mère en passant et discutai quelques minutes avec elle avant de reprendre ma tournée. C’était étrange, souvent je passais voir Ulter pour lui porter une potion ou deux… Voir la tour des Archives me faisait mal au cœur. Je secouai la tête à nouveau, faisant danser ma tresse avant de m’occuper à nouveau du reste de ma tournée. C’était des petits moments de calme, parfois je ne restais que quelques minutes parfois plus. Surtout quand je m’occupais d’enfants, c’était parfois leur faire comprendre ce que je faisais simplement, parfois simplement les soins. Je faisais très attention pour les enfants.
Je finis par rentrer chez moi et ouvrir ma boutique, mes réserves et mon laboratoire. J’entendis en haut Roland se lever. Mmh… Je vérifiais mes potions, j’avais une étagère réservée pour Ulter, ainsi que pour d’autres patients avec des étiquettes pour les attraper rapidement au besoin. Le reste était trié selon mon propre système, les plantes étaient triées également et séchées. Je glissais une mèche derrière mon oreille en rajustant les flacons et plantes. Je finis par revenir à l’entrée quand j’entendis la cloche sonnée.
« Oui ? Bonjour ! »
Je discutais un peu avec la personne avant de lui donner le flacon en discutant, je glissai le payement dans ma bourse. Roland descendit, propre sur lui et m’embrassa la joue avec un doux sourire. Je lui souris gentiment, comme-ci tout allait bien… Falcon arriva et me serra contre lui avant de me donner un nouveau sac de plante. Je me dirigeai dans le laboratoire avec lui pour les trier avec lui en discutant joyeusement, il était très fier de mon tatouage et me caressa la joue avec douceur. Je ris et lui embrassai la joue. Il sortit à pas vifs faisant signe à Roland qui était proche de la porte de mes stocks. Il lui sourit sans rien dire. Il finit par m’embrasser à nouveau :
« Merci pour le petit déjeuner. C’était parfait. Tu vois que tu sais ce que tu dois faire. »
Je lui souris un peu et il sortit vivement, j’expirais profondément avant d’aller ranger les herbes dans ma réserve. Hein ? Il manquait une des potions sur la tablette d’Ulter. Une pour ses douleurs qu’il utilisait souvent… J’avais peut-être pas fait attention et je devais quand même en refaire une ? Je me frottai le menton. J’avais dû me tromper. Personne n’avait besoin de cette potion pour l’instant. |
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| répondu : Mer 8 Juil - 22:49 | | J’éclatai de rire avant de serrer doucement les mains de la jeune femme en face de moi. Elle avait un ventre énorme. Elle m’avait demandé de lui faire une potion contre les nausées et les jambes lourdes. Elle me sourit
« Par les dieux… Azura, serez-vous là à mon accouchement ?
- Je ferais tout pour. Mais je ne peux rien promettre !
- Oh je vous en supplie, je ne veux que la donneuse de vie comme guérisseuse et sage-femme. »
J’eus à nouveau un rire avant de rire à nouveau et lui souhaiter la bonne journée. Il fallait que je m’en aille. J’avais des potions à préparer. Je posai en partant la main sur son ventre avec un sourire avant de partir. Je glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille sans rien dire, mon sac sur l’épaule avant de rentrer dans ma boutique. Au calme ! J’ignorais où était Roland, mais il n’était pas là, heureusement.
Le laboratoire était si vivement ensoleillé ! C’était si agréable ! L’odeur des plantes flottait dans l’air, je disposai mes plantes sur le plan de travail avant de détacher mes cheveux. J’étais si heureuse dans mon atelier, dans ma bulle à moi. Je sentis mes épaules se détendre alors que je profitai d’un moment pour moi. J’entrepris de broyer les herbes et les mélanger. Une chanson d’Yggdrasil me vient naturellement en tête, dès que j’étais dans mon atelier et heureuse, je chantais, aussi bien pour moi que pour inciter les dieux à se pencher sur l’enfant :
« Deux cœurs, une âme,
Qui pompent le sang, nous étions le déluge…
Nous étions le corps et…
Deux vies, une vie…
Qui naît, qui réjouit.
Petit miracle, bienvenu chez toi…
Les saisons changeront,
La vie te fera grandir…
L’amour ne mourra jamais…* »
Je chantais, juste heureuse de voir une nouvelle vie, d’être ainsi considérée par les membres d’Yggdrasil. Je regardais un oiseau s’envoler par la fenêtre et j’eus un rire avant de lui souffler :
« Tu portes la nouvelle à Ulter ? Ne te fais pas attraper petit oiseau ! Dis-lui que j’espère le revoir très bientôt, et que je vais bien. Qu'il ne s'inquiète pas... »
Je ne dis rien de plus à l’oiseau, me penchant à nouveau sur mes potions, chantant à nouveau l’amour, la nouvelle vie qui allait naître… L’odeur des plantes et l’endroit était si paisible que je me sentais libre. J’ouvris les bras, laissant infuser mes plantes, tournant sur moi-même avec un rire avant de reprendre ma place et chanter. Je m’arrêtais brusquement en sentant des bras entourer ma taille et une voix glisser à mon oreille :
« Qu’est-ce que tu prépares ?
- Une de mes patientes est enceinte. C’est contre les nausées et les jambes lourdes.
- Je vois… Pense à en garder pour toi… Il serait dommage que tu en manques le jour où tu portera mon fils. »
Mon envie de chanter et de sourire avait disparu. Je ne dis rien, et me pencha à nouveau sur les potions. Il déposa un baiser au coin de mes lèvres avant de sortir. Il fallait que je refasse un stock de potion contraceptive.
*Traduction de Bird de Imagine Dragon |
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| répondu : Ven 10 Juil - 1:20 | | Il y avait des jours où la pluie s’invitait sur mon visage au creux de la nuit et où le tonnerre s’abattait sur mon corps. Roland, qui avait disparu deux semaines ou plus ? je ne savais plus, était revenu déchaîné par je ne sais quelle contrariété, ou autre. Je n’avais pas pu poser beaucoup de question dans la tourmente de coups qui m’avait surprise. Il était doué et savait où frapper pour faire mal en laissant un minimum de bleus. Ou frapper à des endroits où on ne pouvait j’avais voir. Jamais le visage ou les avant-bras depuis qu’Ulter était parti. Mais ce soir, à son retour qu’il ne prenait jamais le temps de prévoir, il avait déversé un ouragan de coup. Ventre, épaules, dos, jambes… Et pour couvrir mes cris il avait enfoncé ma tête dans les oreillers. Je m’étais demandée si cette nuit ne serait pas la dernière que je passerais sur cette terre. J’avais prié de toutes mes forces les yeux Thor, Odin, Freya, Loki, Tyr, pour qu’ils protègent ma famille, Yggdrasil, Ulter, qu’ils le ramènent à la maison. Sonnée et incapable de réagir, j’attendis simplement qu’il finisse entre mes cuisses, un de plus… un de moins…
J’attendis d’avoir retrouvé un peu mes esprits avant de me lever avec difficulté du lit, aussi silencieusement que possible. Je titubai jusqu’à la salle de bain et m’appuyai lourdement sur le battant un instant en essayant de reprendre mon souffle. Un rayon de lune m’éclairait et je tournai la tête vers le miroir d’acier polis qu’Osmon m’avait offert pour mon tatouage. J’attrapai le flacon de potion contraceptive et je la bus en entière sans attendre avant de la glisser à nouveau à l’abri des regards. Pas d’étiquette, un flacon comme un autre. Je me redressais avec difficulté avant d’approcher du broc d’eau, je passai de l’eau sur mon visage, heureusement lisse de toutes marques de coup ou d’amour… Surtout désertée de marques d’amour. Seule je ne souriais pas, avec ma famille je souriais avec difficulté, seule avec mes patients je me sentais bien. Avec Roland je ne faisais que pleurer en privé. En public je portais un masque.
Je nettoyais doucement mon visage puis le reste du corps, partout, soigneusement. Malgré le savon, l’eau fraiche, je me sentais seule, je me sentais sale, coupable de ce qu’il venait de se passer. Je finis de me nettoyer toutes les parties du corps avant de m’adosser à nouveau à la porte et de me laisser glisser par terre en attrapant une serviette pour m’enrouler dedans. J’enfouis mon visage dans mes bras et pleurais à nouveau à gros sanglots un petit moment avant de me passer de l’eau sur le visage à nouveau. J’entendis brusquement Roland frapper à la porte :
« Qu’est-ce que tu fais ?!
- … Je me rends présentable.
- Sois jolie. »
Je l’entendis repartir et je finis de me nettoyer le visage et d’essayer de rattacher pour les coiffer. J’attendis encore un peu avant de finir de me rendre présentable en étalant de la crème sur les bleus pour les faire disparaître. Je n’avais pas envie d’y retourner… mais il frappa à nouveau à la porte :
« Tu as fini, viens te coucher ! »
J’inspirai profondément avant de sortir de la salle de bain. Roland me prit le visage entre ses mains et je soutiens son regard, il m’embrassa le front avec un petit sourire :
« Magnifique. Fais-moi un beau sourire. »
Je pensais à Ulter de toute mon âme, du bonheur de mes tournées et je lui souris, il sembla satisfait avant de me soulever dans ses bras pour me coucher sur le lit et me border avant de glisser ses bras autour de moi. |
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| répondu : Ven 10 Juil - 11:40 | | Je fis tourner la clé dans la serrure de mon laboratoire pour l’ouvrir. Il fallait que je vérifie la recette d’une de mes potions. Je fis soigneusement le tour pour m’assurer qu’il n’y avait pas eu d’intrusion ou quoi que ce soit. J’avais beau garder les clés à porter de main… Je m’en inquiétais toujours, j’ouvris les fenêtres pour laisser l’air frais rentrer un peu en attendant. Je rentrais tout juste de ma tournée, Roland dormait encore après la nuit d’enfer qu’il m’avait fait vivre. Je me massai à nouveau la gorge sans rien dire avant d’expirer profondément. Ne jamais penser négativement dans mon laboratoire. J’étais ici pour faire du bien aux gens et soulager leurs maux. Rien que de penser à mon travail je sentis les muscles de ma nuque et de mes épaules se détendre. Je devais juste penser à ça.
Je caressais doucement les couvertures de mes livres. Livres, instruments et réserves étaient sous clés. Mais au moins c’était mes trésors. À part à une Layndos et ma famille, je ne confierais à personne les clés de mes salles. Sauf… Ulter sans doute. Lui je lui donnerais les clés. Les autres… surtout Roland… Non. Et il fallait que j’arrive à parler de ce qu’il se passait… Je ne voulais pas rester avec lui, la nuit dernière m’avait terrifiée. Je sursautais quand la porte s’ouvrit, faisant sonner la cloche. Je passai la tête avant de courir me jeter au cou de Falcon. Il éclata de rire et m’embrassa en me faisant tourner.
« Tu vas bien p’tite sœur ?
- Oui, ça faisait longtemps que je ne t’ai pas vu ! »
Il rit avant de me caresser la joue, il entreprit de me sortir de mon atelier, laissant juste un mot, pour aller vers chez nous. Falcon avait une passion pour les rapaces : faucons, aigles… je n’y connaissais pas grand-chose, mais lui il adorait ça. Il me montra sa dernière prise, ou achat, un jeune aigle : un Aquila Heliaca, un aigle impérial. Il était immense, couleur fauve avec des plumes noires. Il m’aida à passer une protection en cuir, comme la sienne, et l’oiseau, immense, sauta sur son bras. Il lui caressa doucement la tête. Il me fit tendre le bras et l’aigle se posa sur le mien. Un faucon s’installa sur son épaule libre. Je caressais doucement l’aigle qui semblait aimer ça.
« Il s’appelle Uzanos., et lui c’est Ouragan. »
Il caressa doucement le faucon blanc. Un Gerfaut, je crois. Magnifique. Il leur parla tout doucement et j’aimais l’amour qui leur donnait. Il me montra comment les aider à les lancer dans les airs et les réceptionner. Je l’aidais à les nourrir, mais j’adorais ça, il était si proche de ses oiseaux. Ils s’élevaient et s’envolaient, mais revenaient seuls. Il ne s’inquiétait.
« Ils reviennent presque toujours. »
Presque. L’aigle s’installa sur mon épaule, semblant ne pas vouloir bouger.
« Il t’aime bien.
- Il est adorable, lourd, mais adorable. »
Je caressais à nouveau ses plumes et il poussa un cri puissant.
« Un protecteur. »
Fit-il lorsqu’il tendit la main pour me caresser la joue et que l’oiseau fit mine de pincer, et bien ! UN vrai protecteur. Il fallut un peu de négociation pour qu’il revienne sur le poing de son maître avant de s’envoler pour aller chercher à manger, bien que Falcon lui propose à manger.
« Un vrai seigneur. » |
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| répondu : Ven 17 Juil - 9:16 | | Je trempai ma plume dans l’encre avant de la poser sur un petit morceau de parchemin et écrire lentement, les yeux à moitié dans le vague plus que posé sur ce que j’étais en train de faire. J’avais plus l’impression d’écrire une conversation que j’aurais pu avoir avec Ulter qu’autre chose.
« Bien le bonjour Ulter !
Comment vas-tu ? La tournée aujourd’hui c’est bien passé, la femme de Egzod accouche bientôt, elle est sûre que c’est un autre garçon, je suis sûre que c’est une fille. Elle n’est pas très grosse même si c’est son quatrième enfant. Elle est sûre de faire un quatrième garçon. Elle ne veut que moi pour l’accoucher. Personne d’autre que « La donneuse de vie. ». Par Freya… on va finir par croire que je suis sa réincarnation. Celle de Freya ou de Eir. Je n’ai pas cette prétention, je crois que je fais seulement de mon mieux, mais pour moi ça ne suffit jamais assez… J’ai vu Falcon et Osmon hier, ils ont fait une série de blagues vaseuses, ça m’a rappelé les fois où je rigolais en soutiens à tes blagues que personne comprenait… Je ne suis pas repassé aux archives, mais je suis allée voir ta famille. Ils vont tous bien.
Sinon… quoi de neuf… Ah ! J’aimerais beaucoup te montrer le tatouage que j’ai maintenant ! C’est le tatouage des Layndos. Te le décrire est complexe… c’est la paume d’une main faîte avec tous les signes de la médecine possible avec le « L » des Layndos au centre dans un cercle composé de plantes d’un joli vert. Il est sur mon bras. »
Je continuais d’écrire avant de regarder le morceau de parchemin et le ranger avec les autres. Quand Freya venait, je lui donnais le paquet, mais elle ne pouvait venir toujours, alors j’en écrivais plusieurs. Il n’y avait aucune information sur Yggdrasil, ce n’était que des bêtes anecdotes, même si les Romains lisaient, c’était des souvenirs qu’on avait avec Ulter ou des connaissances de gens de la vie de tous les jours. Le boulanger, le fermier, etc. Rien d’incroyable… Vraiment. Je soufflais doucement sur l’encre avant de ranger les lettres soigneusement. Je n’avais pas envie que Roland tombe dessus. |
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| répondu : Mar 28 Juil - 17:16 | | Je saluais le dernier enfant quittant ma boutique, depuis qu’Ulter n’était plus là il fallait continuer à donner des cours aux enfants d’une manière ou d’une autre. Autant dire que je n’étais pas la meilleure des professeurs… Mais je faisais de mon mieux pour réussir à leur apprendre à lire et quelques notions de base de la guérison. Je ne savais pas trop où j’allais ni comment je le faisais, mais je faisais de mon mieux. Après un petit rangement obligatoire du lieu, je remis à jours mes carnets sur mes patients, vérifiais mes réserves, préparé quelques potions ou plantes pour qu’elles soient prêtes à servir. Je profitais du calme actuel pour aller prier Njörd, dieu de l’abondance, du vent et de la mer, mais surtout à Eir, déesse de la médecine. On se demandait pourquoi les Layndos étaient si douées dans notre art… J’eus un rire léger pour moi. J’allais également prier au temple pour Ulter, pourvu qu’il rentre vite à la maison…
Je rentrais à nouveau chez moi avec un petit soupir de tristesse. Je levai les yeux vers mon chez moi. Je ne savais même pas si Roland était là. Je dessinai machinalement mon tatouage du bout des doigts, mon autre main jouant avec mes amulettes de protection. Je regardai le tas de parchemin que ma mère m’avait fait passer. J’eus un petit soupir, du latin. Je savais le lire et le traduire bien sûr… mais cela me demandait énormément de concentration et parfois de l’aide pour être sûre de ne pas avoir fait d’erreur… C’était des textes médicaux bien sûr, mais cela ne rendait bien de plus simple. J’attrapais du parchemin avant de me mettre à lire en me mâchouillant la langue. Si Ulter avait été là… je lui aurais sans doute demandé de l’aide. Je plissais le nez en repensant à ce qu’avait dit Freya : qu’il allait bien… C’était ça le plus important. Qu’il aille bien… Est-ce qu’elle avait pu lui donner les potions ? Je ne savais pas. Je fermais les yeux avant de reprendre ma traduction. |
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☾ tell us : Guérisseuse, sage-femme et herboriste de la famille des Layndos, surnomé Azu, La donneuse de Vie , ou Zazou, Elle a 23 ans, fiancée, vivant à Yggdrasil
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| répondu : Dim 9 Aoû - 21:20 | | Chaque soir avait son rituel particulier. Il y avait ceux où j'étais seule où je me déshabillai et je regardais les Bleus s'étendre sur mon corps, le consteller d'un sombre arc-en-ciel que j'enduisais de pommade pour le faire disparaitre puis... Il y avait ceux de Roland. Après la pluie et l'orage les beaux jours... Les potions de contraception avaient presque le goût de miel et je devais toujours être discrète en les prenant. Je me frottai le visage, laissant mes doigts explorer la courbe de mes joues, de mes lèvres... Je repoussai mes cheveux en arrière avant de les tresser pour la nuit. Je me laissai tomber sur mon lit et attrapai un oreiller. Je plantai mes dents dedans pour étouffer un hurlement de rage. Je me souvenais encore des promesses, de la douceur des gestes de Roland au tout début de notre relation. Il m'avait parut être le chevalier blanc... Quel chevalier, maintenant l'enfer avait son visage.
« MENTEUR ! MENSONGES QUE DES MENSONGES ! »
Je le hurlais de toutes mes forces dans l'oreiller avant de me mettre à pleurer en silence. J'avais perdu Aerion... Où était-il mon bel amour ? Celui qui avait ourlé de sourire mes seize ans ? Disparu... Disparu comme les promesses , comme amour ... J'eus un hoquet de douleur avant de me retourner péniblement sur le dos pour regarder le plafond. Je me sentais seule... Je ne pouvais parler à personne sans attirer la honte sur ma famille. Je pressai mes paumes sur mes paupières avant de serrer les amulettes pendues à mon cou, la gorge serrée :
« Eir... Mimir... Que dois-je faire ? Par où dois-je aller ? »
Les oiseaux volaient dans toutes les directions. Même celles parfois mortelles pour eux... Je serrais les morceaux d'os dans ma paume. Je devais tenir... J'étais la guérisseuse pour mes patients... Je me devais de tenir. |
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| répondu : Mer 12 Aoû - 12:14 | | Dans la vie de guérisseuse il y avait des urgences. Et l'accouchement en était un. J'attrapai vivement plusieurs flacons de potions que je connaissais par cœur, au besoin les scalpels et tout ce qu'il fallait. Pas de forceps. Je détestais cet outil et je m'en passais très bien. C'était bien mieux sans je ne risquais de blesser personne avec. Je sortis en laissant sur la porte l'ecriteau" Urgence en cours. Vous adressez à Morwenna ". Oui je renvoyais mes clients vers ma propre mère, il n'y avait aucune honte : je lui faisais confiance tout simplement. Ce n'était pas plus compliqué que ça. J'avais suivis le futur père paniqué, comme... Tous les pères ? Jusqu'à chez lui. Je restais pour ma part très calme ça ne serait ni mon premier ni mon dernier accouchement.
La femme respirait bruyamment et je fronçai le nez en voyant trop de monde autour d'elle. De l'air par Freya ! La déesse pas la sorcière, de l'air ! Je demandai calmement aux gens de sortir, avant de m'approcher doucement de la femme. Je lui parlais avec tranquillité en l'examinant. Son premier ? Pas étonnant d'avoir un père aussi anxieux. Ce ne fut pas moi qui lui demanda de quitter la pièce, mais son épouse. Sage décision je ne pourrais pas m'occuper de ce grand gaillard s'il tournait de l'oeil. Ça faisait le fier que les champs de batailles, mais ça supportait pas de voir un accouchement... Mouais...
Je rassurais la femme avant de lui ôter doucement sa jupe et d'examiner son col. Je levais les yeux vers elle avait de poser les mains sur son ventre. Je lui parlais un peu et du bout des doigts je sentais l'enfant en place. Elle ne voulait rien pour soulager la douleur. Soit ! Guerrière ! Je lui exprimai mon admiration avant de lui laisser me parler de toutes ses peurs. La pauvre. Je chuchotai tout doucement, assise près d'elle, une main dans la mienne, pour l'apaiser. Tous avaient des craintes. Je me plaçai entre ses cuisses le moment venu. Elle voulait faire ça seule avec moi, soit. Tout se passait très bien malgré ses cris de douleur. Je glissai ma main pour sentir le bébé avant qu'il ne sorte. Bien m'en prit. Il avait le cordon autour du cou. Je glissai mes doigts juste à temps avant de le sortir et aussitôt l'enlever. La petite fille poussa un cri puissant et se mit à pleurer tout ce qu'elle savait. Je finis de dégager le cordon avant de la poser sur le torse de la main et de laisser le père rentrer. J'avais du sang jusqu'aux coudes. Mais la petite était vivante et tout le monde allait bien. |
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| répondu : Jeu 13 Aoû - 11:47 | | La petite fille était en parfaite santé, vigoureuse et pleine de vie. Je la laissai aux soin de ses parents, la mère allait très bien. Je changeai simplement de chemise avant de sortir, les accouchements c'étaient sanglants quand même ! Je m'assurais que tout allait bien, pas de soucis, pas de questions ou de douleur et promis de repasser dans les jours suivant. Et maintenant... Il fallait enregistrer la petite Kaia dans le livret des naissances. Et pour ça il fallait aller aux archives et demander la clé. Enfin dans l'ordre inverse, j'eus quelques explications à donner avant d'avoir la clé qui pesa lourd dans ma main et je fermai les yeux avant de me diriger vers la tour des archives. Je plongeai la clé dans la serrure avant de la tourner et de pousser la porte.
Elle s'ouvrit sans bruit et je m'avançais dans la pénombre avant de refermer derrière moi. Je sentis l'odeur familière et sursautai en entendant du bruit. Un frottement ! Ulter !
« Ulter ! C'est toi ?! Tu as réussis à rentrer ?! »
Je m'avançai vivement dans les pièces avec angoisse.
« Ulter ?! C'est Azura ! Tu es blessé ? Tu veux de l'aide ? »
J'ouvris la porte de la pièce en bas, celle où je le soignais d'habitude. Il n'y avait rien. Rien n'avait bougé, les galettes étaient moisies maintenant et tout était recouvert de poussière. J'avalai ma salive je vis des restes de potions dans un coin, les piles de documents... Rien n'avait bougé... J'avais rêvé, je voulais tellement qu'il soit de retour... J'avançai dans les pièces, dans la cuisine tout avait moisi et séché il fallait tout jeter sinon cela attirerait des bêtes. Je montais douloureusement les marches jusqu'au premier étage. Ici encore tout était en place couvert de poussière. Comme-ci Ulter était partit la veille et qu'il allait revenir. Il y avait des bibelots, des breloques et statuettes décoratives je ne reconnu pas la patte mais le goût d'ulter. J'ouvris la porte de son bureau. Tout était encore en place le livre ouvert sur le pupitre de lecture, les comptes du villages sur une table avec le registre des naissances... Il y avait des miettes sur le bureau et le siège. Ulter adorait grignoter en travaillant. Je repoussai délicatement les plumes pour regarder son dernier travail. L'histoire de Tatiana. Enluminée et crée par ses soins.
« Magnifique... Tu me montreras quand tu l'auras finit... S'il te plaît Ulter... Ne laisse pas cela inachevé. »
J'avalai ma salive, l'encre dans le pot avait séchée et la plume... J'ouvris doucement le registre des naissances plongeai la main dans mon sac et en sortie ma plume et mon encre. Plus verte que noire. J'entrepris de noter comme Ulter le nom de l'enfant et de ses parents ainsi que le mien. Je regardais les précédents accouchement que j'avais fais. Ulter avait marqué" Azura Layndos La Donneuse de Vie ", Ulter... J'eus un sourire et inscrivis à sa suite avant de regarder autour de moi.
Revenir ici... C'était comme le perdre une nouvelle fois, voir sa tour ainsi... C'était le rappeler que je ne pouvais pas le voir tous les jours, qu'il me manquait affreusement et que j'étais toute seule. Le trou dans ma poitrine ne s'était pas refermé. J'inspirais profondément en fermant les yeux.
« Ne pleure pas... »
J'avalai ma salive, Ulter allait bientôt rentrer, il serait désolé de voir sa tour comme ça. Je ne voulais pas rentrer non plus... Je refis le tour des pièces avec soin avant de me retrousser les manches. Il allait bientôt rentrer, il fallait nettoyer pour qu'il puisse se reposer. Je passais le reste de la journée à remettre en état le bas vidant les déchets et faisant la poussière. Au moins ici je me sentais en sécurité j'avais l'impression qu'Ulter était ici ou proche de moi.
Je rentrais au soir et fermai à peine la porte que deux mains le saisirent les épaules et deux éclats de colère vrillèrent mes yeux. La voix rauque de Roland souffla à mon oreille :
« Où tu étais ?! »
Retrouvé un instant mon meilleur ami. Même si ce n'était que dans mon esprit. |
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